Pourapprendre à extraire des objets, un chien doit savoir « donner » et « prendre ». Il n’y a rien de plus facile à lui apprendre. Lorsque vous dites « donnez », il laissera l’objet sortir de sa bouche. Quand vous direz « prendre », il l’attrapera avec sa bouche. Comment ouvrir la gueule d’un chien ? – Les doigts dans la
: Apprendre à son chien à rapporter la balle. Choisir l'endroit idéal avant de commencer Il est important que vous choisissiez un endroit calme et tranquille pour que vous bénéficiez du maximum de concentration de la part de votre toutou. Choisir le bon jouet Vous aurez beaucoup plus facile si votre chien est familier avec le jouet à lancer. Si vous connaissez votre chien,
Pourapprendre des tours à son chien ou lui faire découvrir de nouvelles disciplines de spoort canin, consultez la rubrique Sport et jeux pour chien du magazine zooplus. Retrouvez de nombreux jeux et jouets pour chien sur votre
Découvrezplus de tours à apprendre à son chien. Préparation. Soit votre chien sait prendre et garder un objet dans la gueule et dans ce cas, il faut qu’il prenne la chaussette dans la gueule, histoire de se familiariser un peu avec cet objet (qu’il a peut-être l’habitude de renifler mais peut-être pas d’attraper). Soit il ne sait pas et dans ce cas, jouez un peu avec lui en
Quelchien ne rendrait pas une chaussure pour un bout de jambon ? Rapidement, vous pourrez apprendre à votre chien à vous ramener tout un tas de choses sans les avoir abîmées et sans avoir à vous "bagarrer" avec lui. Cet apprentissage est également détaillé dans l'article concernant la protection de ressources. Vous trouverez aussi une
Certainsde ces tours sont acrobatiques et demandent d’aider votre chien à développer son agilité, ne soyez pas frustré si ce n’est pas immédiatement dans ses cordes. Les ordres augmentant la sécurité 1. Viens (Rappel) 2. Ne
Lepremier réflexe à avoir est d’ouvrir la gueule du chien et mettre la main dedans pour tenter de récupérer ce qui coince. Si le chien tousse pour essayer de se dégager, et qu’aucune complication ne se passe (perte de conscience), laissez faire le chien car tousser est la meilleure façon de dégager son œsophage.
pour apprendre à un chien à bien prendre en gueule il faut lui mettre en gueule et lui apprendre à le garder assis face à son maître - ne jamais tirer sur la longe (qui n'est là que pour canaliser le chien, l'empêcher d'aller dans tous les sens ..) - rester bien immobile. Si le chien se met trop loin, reculer d'un pas pour que le
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S’il se sent menacé il peut mordre. – L’enfant, selon son âge, peut avoir des comportements inattendus et faire peur ou mal au chien. – Quant au chien, il peut être de tempérament craintif, irritable parce qu’il a mal, agacé par le comportement de l’enfant ou n’avoir pas été correctement préparé à côtoyer des petits d’homme. Bien que certaines races soient réputées gentilles avec les enfants» aucun chien ne peut être garanti sans risques et c’est de celles-ci que l’on se méfie le moins. La cohabitation enfant/chien demande aux adultes certaines connaissances sur le mode de communication du chien, ses besoins, les situations à risques. La difficulté d’interprétation des signaux émis par le chien en direction des humains est parfois source de malentendus, de mauvaises réactions de ces derniers et la conséquence pourra être la morsure en dernier recours. Même si les relations entre enfant et chien sont le plus souvent excellentes et bénéfiques, les adultes devront toujours faire preuve de prudence et de vigilance. L’enfant ne devra jamais rester seul en compagnie du chien, surtout tant qu’il n’a pas un certain âge, tant qu’il n’a pas appris à le respecter, et tant qu’il ne sait pas le lire». Maman… Titou m’a mordu ! Une histoire comme beaucoup d’autres, bien réelle Titou dort sur les genoux de la grande sœur, qui regarde la télé. C’est un adorable et gentil petit chien. C’est alors que le petit dernier de la famille arrive et va vite faire un bisou à Titou avant de se coucher… et c’est le drame ! Titou a mordu sévèrement les lèvres du gamin et personne n’a rien vu. Direction les Urgences… Incompréhension des parents, du gamin. Puis surtout peut-on encore faire confiance au chien ?» Et si nous donnions la parole à Titou ? Il nous dirait peut-être ceci Je dormais bien et tout d’un coup je me suis senti serré très fort. J’ai eu peur et j’ai attrapé sans réfléchir ce qui était sur ma tête. Je lui avais pourtant dit plusieurs fois que je n’aimais pas trop les bisous et qu’il fallait me prévenir avant.» Analysons ce qui s’est passé Le chien a été surpris, il n’a pas vu venir l’enfant. Il a eu peur car subitement bloqué, pas de fuite possible. Il s’est retrouvé en mode défense automatique» et son cerveau a commandé le coup de dent sans que le chien n’ait eu un seul instant pour réfléchir. Si le chien avait été prévenu de l’arrivée et des intentions amicales de l’enfant, il aurait probablement accepté l’étreinte et le bisou. Cependant, un autre enfant en visite et voulant faire de même aurait peut-être été mal accueilli par le chien. Le chien aurait alors dit» à l’enfant qu’il n’aime pas du tout être abordé ainsi il aurait retroussé les babines et grogné pour faire reculer l’enfant. Mais si cet enfant avait alors ignoré l’avertissement, le chien aurait pu poursuivre la séquence comportementale en criant» à l’enfant de reculer grognements plus forts, claquement des dents dans le vide, voire pincement puis morsure si aucune fuite possible. De nombreuses autres raisons peuvent amener un chien à mordre la douleur le chien ne montre pas facilement qu’il a mal, l’irritation, le fait d’être acculé ou bloqué ex le petit chien dans les bras. Une relation chien-enfant différente selon l’âge de l’enfant Le jeune enfant L’enfant de moins de 3 ans, voire 5 ans, est incapable de comprendre le langage du chien. Il aura des réactions imprévisibles, malgré tous les conseils prodigués par les parents. Il risque de se faire mordre parce qu’il aura ignoré les signaux avertisseurs émis par le chien. Ce qu’il faut retenir • Le chien n’est pas une poupée ou une peluche vivante ; l’enfant peut faire mal au chien sans en avoir conscience et sans que l’adulte présent puisse toujours l’empêcher. L’adulte doit retenir l’enfant et empêcher tout mouvement que le chien pourrait prendre pour une agression. • Le chien est rarement à l’aise avec les jeunes enfants ; il peut en avoir gardé de mauvais souvenir et être tendu à l’approche de l’enfant. Ce chien devra être invité par l’enfant à venir vers lui, s’il le veut bien. Si le chien ne veut pas approcher l’enfant, ce dernier peut être facilement contrarié et vouloir forcer le contact… Situation à risques ! • Le chien doit toujours être libre de partir. Il ne doit jamais être bloqué tenu par une personne, retenu par une laisse, réfugié dans une cage ou sous un meuble, tenu dans les bras ou acculé dans un coin. Il doit pouvoir partir si la situation l’inquiète. Forcer le contact fait courir de grands risques. • Veiller à ce que la tête de l’enfant ne soit jamais au-dessus de celle du chien mais reste à une distance raisonnable la bulle de confort ! L’enfant n’enserre pas le chien, ne le bloque pas mais il peut se blottir contre lui si celui-ci ne manifeste aucune attitude d’inconfort. Attention aux bisous ! • Ne jamais laisser l’enfant aller vers le chien qui dort ou qui mange. Il faut cependant habituer le chien à ne pas craindre que l’enfant passe près de lui et apprendre à l’enfant à ignorer le chien quand il est dans son panier et quand il mange. L’enfant de 6 à 10 ans C’est l’âge des jeux entre le chien et l’enfant. L’enfant peut comprendre les mises en garde des adultes mais n’en tiendra pas toujours compte. Le rôle de l’adulte est d’éduquer l’enfant au respect du chien et de tout animal et de lui apprendre à décrypter tous les signaux envoyés par le chien. Il doit apprendre le langage du chien. Un bon livre pour vous aider Les signaux d’apaisement» de Turid Rugaas. L’adulte doit toujours garder un œil sur l’enfant lorsque celui-ci est avec le chien, même s’il s’agit d’un petit chien bien gentil ou d’un gros nounours placide. Le chien n’est pas forcément tolérant parce qu’il a un enfant en face de lui. Au contraire, il se doit d’être vigilant parce que l’expérience lui a appris qu’un enfant a des réactions souvent imprévisibles. Les conseils concernant les jeunes enfants sont toujours valables, mais l’enfant devra apprendre et appliquer certaines règles • Prévenir le chien avant tout contact, l’appeler par son nom pour ne pas le surprendre. Si ce n’est pas le chien de la famille, demander d’abord si son maître autorise la rencontre. • Inviter le chien à venir vers soi plutôt que d’aller au contact du chien, surtout s’il s’agit d’un chien inconnu. Le chien ne se sentira pas agressé puisque libre. • Demander au chien s’il accepte le contact lui présenter doucement les mains pour qu’il puisse les sentir et savoir si l’enfant vient amicalement ou s’il a peur. • Si le chien grogne et retrousse les babines, l’enfant doit se retirer immédiatement. • Ne pas d’emblée caresser le chien sur la tête ou sur le dos mais commencer par caresser le chien sur les côtés, derrière les oreilles. Un chien inconnu ne sera jamais caressé sur la tête ou le dessus du dos par l’enfant. • Ne pas jouer brutalement et jamais avec les pieds. • Ne pas crier ni courir car le chien va réagir en animal et essayer d’immobiliser ou faire taire l’enfant en lui sautant dessus et en le pinçant. Le chien a du mal à se contrôler dans ce cas. Si le chien n’a pas été habitué à vivre avec des enfants ou s’il est facilement excitable, le risque de morsure est grand. • Ne pas jouer à se battre avec les copains. Le chien ne prendra pas cela pour un jeu et réagira en chien il risque de mordre sans réfléchir. • Ne pas sortir de force un jouet ou tout autre trésor » de la gueule du chien mais proposer de l’échanger contre un autre jouet ou une friandise. • Le chien n’est pas une poupée, il ne doit pas être contraint de se laisser habiller ou porter par l’enfant mais doit toujours avoir la liberté de s’en aller. L’enfant de 11 ans et plus Au début de cette période, l’attachement entre le chien et l’enfant peut parfois être très fort, fusionnel. Puis vient le temps des sorties avec les copains et copines, du temps passé devant les écrans… et le chien passe alors bien souvent au second plan. La sortie du chien peut devenir une corvée… Quand la promenade en laisse se fait en compagnie des copains, le chien peut être livré à lui-même, ou alors être l’objet de paris stupides entre les jeunes, avec tous les risques de morsures qui peuvent en découler ou de maltraitance du chien. Les parents doivent observer le comportement du chien avant de départ, au retour le chien doit être content… La vigilance est donc toujours de rigueur. Le jeune peut prendre beaucoup de plaisir à faire un sport canin avec son chien. Et quand le chien est un jeune chiot ? L’enfant joue avec ses mains… le chiot joue avec ses dents ! L’adulte doit apprendre très vite au chiot à doser la pression de ses mâchoires et l’inhibition de la morsure à ne pas mordre la peau humaine quoi qu’il arrive. Si l’enfant est harcelé par le chiot, l’adulte doit aider l’enfant car celui-ci est généralement incapable de s’immobiliser comme il le faudrait en rappelant le chiot, ou mieux en lui apprenant très vite à laisser sur demande tu laisses». Le chiot ne doit pas être puni parce qu’il a sauté sur l’enfant il pourrait prendre l’enfant en grippe… et l’enfant pourrait vouloir imiter l’adulte qui a frappé ou puni le chiot et faisant de même à son tour. Comme le chiot a de petites dents pointues qui font mal, l’enfant a naturellement tendance à retirer vivement sa main chaque fois que le chiot veut l’attraper. La main devient alors un super jouet pour le chiot, à la manière d’un yoyo qu’il faut vite saisir avant qu’il ne remonte. Et si le chiot arrive à accrocher la main, cela fait mal… Cris, pleurs… ce qui pourrait même exciter encore davantage le chiot si l’adulte n’arrive pas très vite à stopper ce jeu qui tourne mal. Il est difficile de demander à un enfant de rester stoïque, la main dans la gueule du chiot, et c’est pourtant ce qu’il faudrait faire. C’est pourquoi, durant toute la période de croissance du chiot, les adultes doivent être très vigilants et ne faire confiance ni au chiot ni à l’enfant ! Ils ont la responsabilité de la bonne éducation du chiot. Ce sont les très nombreuses occasions de contacts agréables entre les enfants et le chiot et ceci dès son plus jeune âge qui vont habituer celui-ci au comportement particulier des enfants. Ce n’est que si ces interactions avec les enfants sont vécues positivement par le chiot que ce dernier pourra faire preuve de tolérance vis-à-vis des enfants. L’enfant et le chien ils vivent ensemble mais ne parlent pas la même langue ! Pour communiquer, il faut se comprendre ! Le chien est un animal qui a, depuis des milliers d’années, choisi de vivre à proximité ou avec les humains. Il a développé pour cela des capacités d’adaptation phénoménales. L’humain s’exprime surtout par le langage et analyse les situations au moyen de ses sens la vue et l’ouïe, le toucher, l’odorat, le goût. Le chien s’exprime par ses postures, ses mimiques, quelques sons et les traces odorantes qu’il émet volontairement. Il analyse les situations au moyen de tous ses sens à la fois l’odorat évalué à 1 million de fois supérieur au nôtre, l’ouïe il perçoit une gamme de sons beaucoup plus étendue que ce que perçoit un humain, la vue un champ de vision plus étendu, une détection très performante des mouvements, il voit mieux la nuit, le toucher le pourtour de la gueule et le dessous des pattes surtout, le goût moins performant que celui de l’homme… Animal social, le chien communique très bien avec ses congénères et tente de communiquer avec nous de la même manière. C’est à l’humain d’apprendre à décrypter le langage du chien, tout comme il apprendrait une langue étrangère. A l’inverse, pour être compris du chien, l’humain doit s’exprimer en utilisant, dans la mesure du possible, la langue » canine postures et gestes, expressions du visage, intonation des mots et des phrases. La gestuelle humaine est souvent inconsciente mais le chien, en fin observateur qu’il est, apprend vite à la déchiffrer en retenant ses conséquences immédiates pour lui. Les odeurs corporelles que nous ne percevons souvent pas ne sont pas utilisées dans la communication humaine d’ailleurs nous prenons souvent soin de les masquer mais ces odeurs informent le chien sur notre état émotionnel. Ceci il ne faudra pas l’oublier. Chiens et humains ressentent des émotions et c’est bien ce qui les rend si proches. La peur, la joie, l’inquiétude, la tristesse, la colère, la surprise… sont ressenties et exprimées aussi bien par les humains que par leurs compagnons canins. A chacun sa bulle… Tout comme les humains, le chien n’aime pas du tout qu’on l’approche trop rapidement ou par surprise. Certains supporteront mieux que d’autres les bisous, les manipulations vives. Mais qui donc apprécierait d’être serré et embrassé vivement par n’importe qui ? C’est pourtant ce qui arrive si souvent au chien. On peut parler à ce sujet d’une bulle de confort que chacun, humain ou chien, a autour de soi. C’est une zone dans laquelle nul n’a l’autorisation d’entrer sans respecter certaines règles, et doit rassurer quant à ses intentions bienveillantes. Cette bulle de confort personnelle est plus ou moins grande selon le tempérament du chien et ses dimensions sont surtout le résultat de ses expériences passées, bonnes ou mauvaises. Tout ceci va permettre de mieux comprendre pourquoi les accidents arrivent et surtout comment les éviter. Mais que nous dit le chien ? Le chien nous parle… encore faut-il comprendre ce qu’il nous dit. L’enfant doit apprendre à lire » son chien avant d’entrer en contact avec lui. Les retroussements de babines accompagnés ou non de grognements signifient que l’enfant est entré de force dans la bulle du chien et qu’il doit se retirer très vite. Lorsque le chien retrousse les babines, il découvre ses dents. En somme il montre ses armes et prévient qu’il pourrait bien s’en servir. Il ne faut donc jamais empêcher un chien de retrousser les babines et grogner, même si on n’est pas d’accord. Il a ses raisons, il prévient. Le chien envoie encore d’autres signaux montrant son inconfort, sa peur ou sa contrariété. Les adultes doivent être de fins observateurs et apprendre aux enfants à comprendre ce que veut dire le chien. Un enfant éduqué à respecter le chien ainsi qu’un chien bien préparé dès son plus jeune âge à vivre avec les enfants pourront développer tous deux une belle relation amicale et confiante. Le rôle des parents est déterminant. En savoir plus Voir aussi l’article écrit par Nicole, à destination des enfants Urkie parle aux enfants Simone, février 2016
Pour éviter qu’un chien ne morde un membre de la famille en sentant son repas menacé, les conseils vont bon train. Celui qui a la peau dure, c’est celui de mettre les mains dans la gamelle lorsque le chien mange, ou de lui retirer pour lui donner ensuite. De cette façon, on lui apprendrait à accepter le fait qu’on puisse jouer avec sa pitance et à patienter sagement pour avoir le champ libre et continuer son repas. Le problème, c’est qu’en mettant les mains dans la gamelle du chien, on développe chez lui une “aversion à la perte”. On lui montre que son dîner peut être pris à tout moment, engendrant du stress, une ingestion plus rapide des aliments et parfois même… Des morsures. Pourquoi conseiller ça ? Il y a encore quarante ans, l’éducation de la plupart des chiens se résumait à “tu fais bien, tant mieux, tu fais mal, tant pis”. Ce “tant pis” pouvant aller d’une correction physique, jusqu’à la mise à mort du fautif un chien de berger mangeant les moutons, ou un chien de garde s’attaquant à la famille n’avaient pas leur place dans le foyer. Ainsi le “dressage” des chiens devait être expéditif pour une efficacité immédiate. Mettre les mains dans la pitance du chien pendant son repas, et lui hurler dessus s’il osait relever les babines était une solution à court terme très convenable. Convenable, mais pas infaillible… Nous continuons pourtant à voir ces conseils dans des livres récemment publiés, ou dans des revues pour le grand public. Naturellement, nous aimons ce sentiment de contrôle sur la situation le chien c’est le nôtre, il DOIT nous respecter, et il DOIT nous laisser jouer avec sa bouffe. Nous voyons bien les effets immédiats de ce petit succès. Médor ne touche pas à sa gamelle et nous nous disons bien vite “l’apprentissage est acquis, il ne me mordra jamais si je dois lui reprendre un os”. Malheureusement, nous passons à côté des signaux plus légers l’absorption rapide des aliments au “lance-pierre” qui conduit certains chiens à une torsion d’estomac, les regards en coin et le sentiment d’insécurité du chien qui a peur qu’on vienne encore l’embêter, et bien sûr la protection de ressources. Il s’est fait prendre une fois, pas deux la prochaine fois il sortira les crocs dès que les doigts s’approcheront du bol… Une efficacité discutable Pour comprendre, il est toujours plus facile de se mettre à la place du chien. Imaginez que lors de vos premiers repas dans un hôtel, un serveur vienne prendre votre assiette avant même que vous ayez pu goûter. Puis vous la rapporte, vous laisse goûter et la reprenne, sans vous prévenir ni vous expliquer la situation. Vous allez rapidement sentir la frustration monter surtout si vous avez faim Au fur et à mesure des repas vous allez surveiller les allées et venues des serveurs, et vous sentir frustré, agacé ou irrité en les voyant approcher. Maintenant imaginez que vous ne parliez pas leur langue. Que vous ne puissiez pas leur demander pourquoi non de dieu, ils ne vous laissent pas finir votre plat… Eh bien vous retrouvez la même sensation que votre chien, qui n’a aucun contrôle sur la situation. Et exactement comme les chiens, nous allons tous réagir différemment accepter notre sort et sourire poliment, montrer notre énervement ou encore râler après l’énième vol de votre assiette… Bien sûr dans ce paragraphe il est très facile de crier à l’anthropomorphisme prêter au chien des sentiments et comportements humains mais les chiens bien codés ne vont jamais voler la nourriture des autres. S’ils en veulent, ils iront demander la permission avec moult signaux pacifiques. S’ils sont codés comme des branques, là ils se comporteront en humains, en forçant le passage, donnant des crocs et créant de l’énervement dans les deux camps, et de la méfiance par la suite. Notez que d’après une étude de 2013, les chiens issus de refuge auront plus tendance à manifester des comportements agressifs autour de la nourriture. Il semble donc d’autant plus important de travailler correctement avec ces chiens, sans provoquer la frustration et donc naturellement, l’agression. Que faire au lieu de mettre ses mains dans son bol ? Notre besoin de contrôle et de sécurité est tout à fait légitime. Il est normal de vouloir s’assurer que Médor n’ira pas pincer les fesses du petit dernier s’il échappe à notre surveillance, d’autant plus que la plupart des morsures sur des enfants émanent de ces situations. Pour cela, nous ne voulons certainement pas créer de la crainte, mais de la joie. C’est le principe même de l’éducation bienveillante mais pas permissive ! Le but ? associer la venue d’un humain à quelque chose de très positif. On veut que le chien soit tellement ravi de nous voir débarquer qu’il relève la tête de sa gamelle ou de son os en remuant de la queue, au lieu de reculer en courbant l’échine. Le travail à effectuer, si possible en prévention et non en solution une fois le problème installé, se décompose en deux catégories. En dehors des temps de repas, travail sur le self control résister à l’envie de plonger sur une croquette qui tombe par exemple. Beaucoup d’exercices simples existent pour apprendre au chien à ne pas réagir à ses premières pulsions, mais rediriger son attention vers nous en premier lieu. Ainsi, en cas de conflit, si la première intention du chien est de charger ou pincer, il se refrénera. Cette capacité peut être généralisée à tous les aspects de la vie ne pas partir après un lapin, éviter les aboiements devant les fenêtres ou grillages… Pendant le repas, travail sur la réponse émotionnelle. Pour énormément de chiens, l’approche d’un humain est une source de stress, suscitant soit un arrêt total de l’alimentation et une raideur musculaire, soit une absorption très accélérée des aliments. Notre but sera de créer une association positive avec notre approche ou celle d’un congénère canin pour la transformer en événement positif. Ainsi le chien sera heureux de nous voir approcher, et à la fin de l’apprentissage, délaissera même sa nourriture pour venir à notre rencontre et ce, même s’il s’agit d’un os !. Les exercices qui vont suivre doivent bien entendu se faire un chien à la fois, sans présence de congénères, même familiers. La présence d’autres chiens créent en effet une probabilité plus haute d’agression et de comportements frénétiques. Travail du self control Le self-control est une fondation importante dans l’éducation d’un chien. C’est une base qui lui permettra de ne pas répondre à ses premières pulsions tirer en laisse, manger ce que vous venez de faire tomber, courir après un chat…. Le self control, c’est la maîtrise de soi, la capacité d’avoir une emprise sur ses actes et ses émotions. Quand vous étiez petit et qu’un autre enfant cassait votre jouet, un adulte vous rappelait de rester calme et de ne pas fondre sur l’incapable pour lui arracher les cheveux. A présent, vous savez qu’il est préférable, dans notre société, de patienter sagement à la caisse pendant qu’une personne âgée compte ses centimes depuis un quart d’heure, au lieu de taper un scandale. Personne n’est là pour vous le rappeler – vous avez intégré et intériorisé ce principe. Ainsi, le travail du self-control chez le chien, pollué par mille “tu laisses, pas toucher, arrête, stop” n’a aucun sens. Si votre demande de cessation marche, c’est fantastique ! Mais si vous souhaitez réellement apprendre à Rex à se gérer seul, sans que vous ne deviez le surveiller en permanence, alors il va falloir apprendre à tenir votre langue. Exercice 1 les croquettes dans la main ou dans un bol Vous connaissez surement déjà l’exercice, nous l’avons déjà abordé dans l’article sur le leurre inversé. Selon l’âge et la taille de votre chien, vous pouvez opter pour l’une ou l’autre solution. Prenez des croquettes dans votre main fermée, ou dans un petit pot dont vous bouchez le trou avec votre main. Présentez l’un ou l’autre au chien. Le jeu ? Ne plus bouger du tout une fois que votre chien commence à chercher la nourriture. Pas de mots, pas de gestes pour le pousser ou relever les friandises. Vous ne bougez plus ! Laissez le chiot faire ça peut prendre du temps ! et une fois qu’il cesse de mordiller, lécher, gratter ou aboyer, ouvrez votre main ou relevez-là du bol. Si le chien fait mine de vouloir voler les croquettes, hop ! Refermez la main, mais gardez-là au même endroit. Laissez le chien recommencer son inspection, et dès qu’il s’arrête, se recule ou se détourne du trésor, laissez-lui le regarder. Si, quand votre main est ouverte devant lui ou le bol découvert et qu’il reste immobile, génial ! Prenez UNE gourmandise et donnez lui. Il reste statique ? Récompensez-le, une croquette après l’autre. Il fait mine de bouger ? Fermez la main, couvrez le pot, et attendez qu’il se fige à nouveau. Excellente démonstration par Nathalie et Quinou Attention, il est très important de toujours garder en tête votre objectif. Vous voulez que votre chien décide seul de résister à la tentation. Une main trop haute, un bol caché tout prêt de vous, un tout petit “non” “eh eh” “tss” l’empêcheront de faire un réel choix. Notez comme dans la vidéo ci-dessus, personne ne donne d’ordres au chiot.. Jouez le jeu ! Exercice 2 la gamelle pleine à l’heure du repas Apprentissage classique que vous avez surement déjà essayé. Quand c’est l’heure de manger, on demande au chien de s’asseoir, et il a ensuite le droit de manger. Mais dans la plupart des cas, est-ce réellement son choix ? Ne dites vous pas sans cesse “assis, assis, pas bouger” ? d’ailleurs il serait temps d’apprendre à s’en passer Après avoir totalement maîtrisé l’exercice 1, essayez donc celui-ci. La gamelle pleine dans vos mains, allez jusqu’au lieu où votre chien mange habituellement, et appelez-le.. S’il ne vous suit pas déjà ! Placez-vous face à lui et… Attendez. Sauter, aboyer, tourner en rond doivent vous laisser de marbre. Par contre… Un assis, un couché ou une sage immobilité ? La gamelle va commencer à descendre au sol. Le filou se relève ? La gamelle aussi ! Il se rasseoit ? La gamelle redescend. Doucement. Aucun mot n’est prononcé, la gamelle seule indiquera quand votre chien a raison ou tort. Lorsque la sainte gamelle à touché le sol, dites “va manger !” ou “okay !” ou encore “à table !” si vous voulez plus de fantaisie. N’importe quelle commande fera l’affaire, tant qu’elle est claire. Elle signifie “bravo, tu as su garder ton self control, tu peux y aller à présent !” Jours après jours, vous pourrez descendre la gamelle plus doucement. Ou une fois posée au sol, attendre une seconde avant l’ordre libérateur. Puis deux. Puis trois. Et même si la gamelle est par terre depuis cinq secondes, vous pouvez la reprendre si Milou décide de se relever sans votre accord. Puis on généralisera avec les friandises… Les jouets… Les balles… Travail sur la réponse émotionnelle Le terme peut sembler compliqué, mais le concept est très simple. Imaginez une jauge allant du sentiment le plus négatif au très positif. Chaque activité, situation, lieu ou personne a sa place sur cette jauge. Le vétérinaire est souvent ressenti comme un moment négatif, alors qu’aller au club canin pour faire de l’agility est extrêmement positif. Si votre chien réagit très vivement lorsque vous approchez de sa gamelle, la situation se trouve surement dans le rouge, et est considéré comme une chose négative. Ce que nous voulons faire, c’est donc déplacer le curseur de cette situation et toutes celles liées à la nourriture ou la possession d’objets ou d’endroits dans la zone verte. Exercice 3 Premiers lancés A l’heure habituelle du repas, préparez la gamelle et attendez que votre chien s’asseye cf. exercices de self control. Posez son bol à terre, libérez votre chien pour qu’il mange, puis allez chercher dans le frigo une gourmandise que votre chien adore plus que tout. Une saucisse, une sardine, un bout de crêpe, un bâtonnet de surimi… Vous le connaissez et vous savez ce qui le rend fou, pas vrai ? Misez sinon sur un bon gros bout de poulet, que bien peu de chiens vont refuser. Votre mission ? Passer à côté de votre chien pendant qu’il mange encore et lancer la friandise dans, ou à côté de sa gamelle. Vous ne l’appelez pas, ne faites aucun son pour l’attirer, et bien sûr vous ne vous arrêtez pas ! Une fois ce lancé fait, plus personne n’a le droit de passer à côté du chien tant que la gamelle n’est pas vide ET la friandise avalée. Cet exercice devra se faire tous les jours, pour tous les repas. Une fois la gamelle posée au sol, vous n’avez plus de droit de vous en approcher ni de la toucher, même pour poser la friandise dedans. Jours après jours, votre chien va comprendre que votre approche déclenche l’arrivée de quelque chose de très bon qui peut varier selon vos restes de table, tant qu’ils peuvent être lancés.Il notera aussi que votre arrivée dans son champ de vision ne sera pas associée à la perte de son repas. Pour passer au niveau supérieur de ce nouveau jeu quotidien, il vous faudra attendre que votre chien décide de vous faire confiance. Quand il relèvera la tête de sa gamelle pleine pour attraper la friandise au vol, voire mieux, quittera sa gamelle pour vous accompagner à la cuisine et avoir la gourmandise… Vous avez gagné ! Sur la vidéo d’exemple, Zuma n’est pas encore assez rassurée pour s’arrêter de manger quand je lui lance un petit poisson. On attendra donc avant de passer à la suite ! Exercice 4 Approche progressive Attention, cet exercice ne commence que lorsque votre chien lève la tête de son repas lorsque vous arrivez avec la friandise, et remue de la queue. Tant que la tête reste basse, les oreilles en arrière ou la posture tendue… Ne passez pas à cet exercice. Vous risqueriez de ruiner vos progrès et revenir en arrière. Lorsque votre chien est franchement ravi de vous voir débarquer avec sa friandise, commencez à le contourner d’un tout petit peu moins loin. Cela doit se faire jours après jours, et non pas seconde après seconde ! Ce manège aidera votre chien à comprendre que votre approche continue de déclencher un lancé de friandise et ne lui retirera pas sa pitance. Tant que votre chien a l’air ravi, réduisez le tracé. Dès qu’il semble se crisper ou plonge son nez dans sa gamelle, revenez à l’exercice 3. Petit à petit, vous pourrez même poser la friandise dans sa gamelle, ou verser une sauce ou une huile en complément alimentaire sans le déranger outre mesure. Vous pourrez également cesser de le récompenser lorsque vous passerez près de lui, car ces petits jeux visent à créer une association positive. Une fois qu’elle est là, il suffit de ne pas ennuyer le chien pour l’entretenir. N’abusez jamais de sa confiance, et ne jouez pas à le tester en le caressant, en lui empêchant d’acceder à sa nourriture ou quelque autre action que vous désapprouviez si vous les viviez. A partir du moment où la gamelle est au sol, elle appartient au chien tant qu’elle n’est pas vide. C’est un concept qu’on doit apprendre aux enfants le plus tôt possible, car même le plus gentil chien peut perdre patience. Lui retirer n’importe quoi de sa gueule N’hésitez pas à suivre le même procédé dans l’ordre exercices de self control puis de réponse émotionnelle pour des os, sabots et autres aliments et objets de valeur. Pour pouvoir récupérer son os ou un cadavre qu’il aura trouvé en balade vous devez bien entendu lui avoir appris le self control et la réponse émotionnelle avec sa gamelle. Commencez toujours par le plus simple travail avec une gamelle de croquettes pour arriver au plus compliqué os charnu donné par le boucher. Il sera bien plus coûteux pour votre chien de laisser son os pour un bout de surimi, que de quitter ses croquettes pour le même bâtonnet de crabe… Article associé Mon chien mange tout ce qui traîne Mettez-vous à la place ! Quoi qu’il arrive, ne rentrez pas dans l’optique que votre chien DOIT vous laisser le déposséder de ce qu’il affectionne parce que vous êtes le maître… Mais demandez-vous comment lui montrer que vous pouvez mériter sa confiance. Exactement comme vous ne prêteriez pas 5€ à un inconnu dans la rue, mais vous prêteriez 50€ à un ami qui vous a toujours remboursé rapidement. Les exercices décrits dans cet article fonctionnent pour tous types de chiens, pour tous les âges et tous les passifs. Néanmoins, si votre chien manifeste des signes d’agressivités inquiétants grogne, pince, fait mine de mordre, n’attendez pas et contactez un professionnel. L’agressivité liée aux ressources est bien souvent due à une forte aversion à la perte, et peut très vite conduire à de graves morsures si le chien n’entrenvoit que cette solution pour qu’on respecte son espace. Si vous aimez votre chien, ne le laissez pas dans cet état de stress intense. Si vous êtes éleveur, n’hésitez pas à partager cet article aux adoptants de vos chiots pour éviter les problèmes futurs surtout chez les races prédisposées à la protection de ressources.
Vous le savez sans doute, les chiens, surtout les petites races, font rapidement du tartre. Et le tartre, non seulement ça donne une mauvaise haleine, mais ça provoque également toute une série de problèmes de santé. Pour éviter ça, il faut détartrer. Mais les détartrages, ça coûte cher, ça ne règle pas définitivement le problème et ça se fait sous anesthésie générale, ce qui n’est pas anodin. Il arrive donc un moment où le risque anesthésique ne vaudra plus la peine d’être pris et “tant pis pour les dents !”. Comment faire pour éviter d’en arriver là ?Comment se forme le tartre ?A partir d’une dent totalement saine, voici, en résumé, comment le tartre se forme 1 D’abord, une fine pellicule composée de protéines salivaires va s’y Cette pellicule présentera des récepteurs particuliers qui vont permettre à quelques bactéries spécifiques d’y Ces premières bactéries vont à leur tour permettre l’adhérence de beaucoup d’autres bactéries moins Toutes ces bactéries vont se multiplier et, comme la bouche n’est pas un milieu très accueillant, former une matrice de protection face au milieu extérieur. Cette couche forme la plaque Dans un second temps, la plaque dentaire va s’épaissir et se minéraliser grâce au calcium présent dans la salive pour devenir du minéralisation de la plaque dentaire est responsable de sa différence la plus importante par rapport au tartre, à savoir qu’elle peut être enlevée très facilement. Le tartre, par contre, ne peut être éliminé qu’avec un conséquences du tartreHormis l’aspect esthétique et le fait que votre chien risque d’avoir une haleine… “de chien”…, le tartre a aussi et surtout des conséquences pour sa tartre va, dans un premier temps, provoquer une inflammation de la gencive gingivite, qui est douloureuse et peut rendre difficile la mastication d’aliments solides. Cette gingivite pourra ensuite évoluer en parodontite ou en carie. Si rien n’est fait, la combinaison de l’inflammation et du tartre qui s’insinue sous la gencive va provoquer progressivement le déchaussement de la dent, qui finira par tomber. C’est d’ailleurs notamment à cause du tartre sous-gingival qu’un détartrage efficace doit forcément se faire sous anesthésie générale, même sur les animaux les plus calmes. Gratter et sonder sous la gencive, ça fait mal !Mais le tartre peut également avoir des conséquences beaucoup plus sérieuses, dans d’autres organes. L’inflammation de la gencive va provoquer un afflux de sang. Et comme le tartre est composé essentiellement de bactéries, certaines vont pouvoir passer dans le flux sanguin. Ces “emboles bactériens” peuvent se fixer n’importe où, mais un de leurs endroits préférés est le coeur, où ils peuvent provoquer une endocardite bactérienne c’est-à-dire une inflammation d’une valvule cardiaque. Cette maladie est assez sérieuse et peut être mortelle sans prise en du coup, comment éviter d’en arriver là ? La meilleure solution brosser les dents de votre chien !Malheureusement, il n’y a pas de secret la seule solution qui permet d’éviter presqu’à coup sûr de devoir passer par le détartrage, c’est le brossage de dents. Mais brosser les dents de son chien, ce n’est pas toujours évident !Est-ce vraiment toujours conseillé ?Ce qui est sûr, c’est que ça ne fera jamais de mal ! Mais la difficulté potentielle de la tâche justifie, à mes yeux, que vous ne devriez réellement insister que dans deux cas de figure 1 Si vous avez un chien de petite race. Les petits chiens Yorkshire, Bichons, Jack Russel, Shih-Tzu, … sont largement plus sujets aux problèmes dentaires que les autres. Et si vous avez déjà dû détartrer quelques fois votre animal, alors vous devriez encore insister un peu Si vous avez un jeune chien en période d’éducation. Quelle que soit sa race ou sa taille, apprendre à votre chien à se laisser brosser les dents est un excellent exercice dans le cadre de son éducation. Et étant donné que vous devriez de toute façon lui apprendre à se laisser ouvrir la gueule, en profiter pour brosser un peu ses dents ne sera pas beaucoup plus pénible pour lui, mais sera par contre très pratiqueAu niveau de la fréquence, le plus souvent sera le mieux évidemment. Dans l’idéal, tous les jours ou un jour sur deux. En dessous d’une fois par semaine, l’effet protecteur n’est plus ce qui concerne la brosse à dents, les nôtres peuvent très bien faire l’affaire mais il en existe des spécifiques, plus longues, pour les grands chiens. Il existe également des brosses à dents “doigtiers” qui peuvent grandement faciliter la procédure, surtout au début !Le dentifrice n’est pas obligatoire mais peut également aider à faire accepter le brossage car souvent aromatisé à la viande. Il ne faut par contre pas utiliser le nôtre, qui n’est pas fait pour être avalé et son odeur mentholée risque de ne pas plaire.Enfin, en ce qui concerne le brossage en lui-même, il vaut mieux commencer par les molaires, qui sont moins sensibles. Et pour éviter que votre animal ne mâchouille la brosse, je vous conseille de maintenir sa gueule fermée avec une main, et brosser avec l’autre. Pour le reste, il n’y a pas d’astuce !Les autres solutionsEncore une fois, faire accepter le brossage de dents n’est pas toujours facile, voire pas toujours possible, surtout chez un animal un peu âgé ou un peu têtu. Si votre chien a des problèmes dentaires, vous devriez toujours privilégier cette solution mais pour les cas où ça n’est pas du tout possible, il en existe d’autres moins contraignantes, mais également moins l’alimentationL’alimentation humide “collera” plus facilement aux dents et provoquera plus rapidement du tartre que les croquettes. Et dans les croquettes, certaines gammes sont étudiées spécifiquement pour retarder l’apparition du tartre, soit par leur composition, soit par leur structure. Si votre animal a tendance à rapidement s’entartrer, il peut être intéressant d’envisager de changer son alimentation. Votre vétérinaire saura vous une solution “anti-plaque” à l’eau de boissonUn autre angle d’attaque pour limiter la formation du tartre est d’ajouter un produit spécifique à l’eau de boisson de votre animal. Il en existe de très nombreux mais c’est celui-ci que je connais le mieux et recommande donc le plus souvent. Cette solution permet de ralentir la formation de la plaque autre avantage de ces produits, un peu hors sujet mais suffisamment appréciable pour être mentionné, est qu’il donne également une bonne haleine à vos animaux. Ca n’a sans doute l’air de rien mais si votre animal est du genre à manger les crottes des autres, ça peut être salutaire ! Et si c’est le cas de votre animal, vous pouvez en apprendre davantage sur la coprophagie en cliquant ici.Les bâtonnets à mâcherIci aussi, il en existe de nombreuses sortes mais les plus connus sont les Dentastix. Ces bâtonnets, tant par leur texture que par leur composition, vont aider à retarder l’apparition du tartre. Leur effet, bien qu’intéressant, ne permet cependant pas de remplacer complétement le brossage. Attention également qu’il s’agit de friandises qui doivent être prises en compte dans la ration de vos animaux, surtout s’ils sont sujets au surpoids comment savoir si mon animal est en surpoids ?.Et voilà qui termine ce rapide tour d’horizon des solutions les plus efficaces pour que votre animal garde des dents propres ! Si cet article vous a plu, merci de le partager 🙂
apprendre à son chien à ouvrir la gueule